Communiqué de presse
En 2017, en rachetant l’enseigne TATI au groupe ERAM et sous la pression de l’Etat et de
la Ville de Paris, le Groupe Philippe Ginestet (GPG) avait fait la promesse de consolider et
développer l’enseigne TATI en s’appuyant sur son magasin historique à Barbès.
Trois ans après, l’actionnaire annonce la fermeture définitive en prenant prétexte de la crise
pour justifier sa décision.
« GPG n’a jamais eu l’intention de consolider et de développer l’activité de TATI à Barbès,
ils attendaient tout simplement la première difficulté pour se débarrasser définitivement de
l’enseigne et de ses salarié.e.s. » déclare Léa BALAGE EL MARIKY, co-présidente du
groupe des élu.e.s écologistes du 18ème arrondissement. A l’image d’autres groupes, GPG
développe une stratégie de prédation sur le commerce de proximité quitte à saborder
l’enseigne la plus iconique et populaire du nord-est parisien et de Barbès.
Fondée en 1948 par le tunisien Jules OUAKI, TATI a inventé le « libre-service textile » à
Paris et façonné l’identité du 18ème. Sa disparition serait un désastre pour le tissu
commercial du quartier Barbès. Cette décision, prise sans concertation avec Paris quant aux
conséquences sur l’emploi et la diversité commerciale, est un affront de la part d’un groupe
dirigé par l’une des 150 plus grandes fortunes de France. GPG porte ainsi une immense
responsabilité, sociale et territoriale.
« Les entreprises ont une responsabilité sociale importante, encore plus en cette période.
GPG ne peut pas tout exiger de ses salariés.e.s et doit faire des efforts pour maintenir
l’emploi. » ajoute Antoine DUPONT, co-président du groupe des élu.e.s écologistes du
18ème arrondissement.
Les élu.e.s écologistes du 18e arrondissement exigent un nouveau plan pour TATI
et ses salarié.e.s qui soit partagé et co-construit avec la Mairie de Paris.
Les élu.e.s écologistes du 18e arrondissement porteront, avec la majorité
municipale, la question de l’avenir du bâtiment et de son occupation en Conseil
d’arrondissement et en Conseil de Paris