Cette question orale a été posée par Sylvie Pulido lors du Conseil d’arrondissement du 18e du 6 avril 2021  

La combinaison de nombreux projets d’aménagement de la Ville liés aux multiples usages de l’espace public par ses habitant.e.s dans leurs diversité, le besoin accru de la végétalisation du milieu urbain, la présence effective des végétaux et le réchauffement climatique nous poussent à affiner et complexifier nos méthodes opératives dans l’élaboration des chantiers de la DVD.

Il est en effet établi par les différents rapports du GIEC que les canicules, et plus largement le réchauffement climatique a comme conséquence un besoin accru d’eau des végétaux. Et cela concerne désormais jusqu’aux arbres, quel que soit leur âge, leur sudation ne permettant plus leur autosuffisance.

De ce fait, toute action sur la voirie effectuée dans un environnement végétal doit intégrer la nécessité de la perméabilisation des sols. La disparition récente de la glycine centenaire Place du Calvaire a soulevé beaucoup de questions quant aux conséquences de chantiers liés à la voirie sur la biodiversité et tout particulièrement le système racinaire des arbres et arbustes.

C’est pourquoi, nous souhaitons par cette question orale Monsieur le Maire nous assurer :

–          du lancement d’une évaluation de l’imperméabilisation causée par les travaux Place du Calvaire et de ses conséquences sur les arbres et les végétaux en sous-sol, et si besoin de la déperméabilisation de la place

–          plus généralement, que la Ville s’assure de la meilleure coordination possible entre les services afin que les travaux de voirie engagés se fassent dans la plus grande vigilance quant aux conséquences sur les arbres et des végétaux.