Voeu relatif à l’abattage des arbres dans le cadre du chantier du CDG Express.
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Ce voeu, codéposé avec le Groupe communiste et citoyen lors du conseil d’ardt du 06 avril 2021, a été adopté

Considérant qu’après plusieurs recours, les opposant-es aux CDG Express avaient obtenu du Tribunal administratif de Montreuil, en novembre 2020, que les travaux soient suspendus ;

Considérant que si en mars 2021, la Cour administrative d’appel de Paris en a autorisé la reprise, elle n’a en revanche pas encore jugé l’affaire sur le fond et qu’elle se donne jusqu’à l’été pour dire, si oui ou non, le CDG Express aura droit de cité en Île-de-France ;

Considérant que dans le cadre de cette reprise des travaux, la SNCF a décidé sans attendre le jugement de fond d’abattre plusieurs grands arbres puis de les remplacer à l’issue de leur intervention sous prétexte que cette opération est nécessaire pour procéder au remplacement des ponts de la porte de la Chapelle utiles au projet CDG Express et à la réussite du projet ARENA 2 ;

Considérant, que de même, la SNCF a décidé de couper des arbres rue de l’Évangile au niveau de la tranchée couverte de CAP 18 pour le passage du CDG Express ;

Considérant qu’une telle décision est irrémédiable pour la perte des arbres alors que des solutions de déracinement existent aujourd’hui, et que l’opérateur en avait les moyens et les compétences ;

Considérant que le lundi 29 mars le chantier a repris avec l’abattage de 15 arbres ;

Considérant l’apport vitale des arbres dans la lutte contre le réchauffement climatique ;

Considérant les besoins en végétalisation du 18ème arrondissement ;

Considérant les dégâts occasionnés par ce chantier sur le quartier de la Porte de la Chapelle ;

Sur proposition des élu-es du groupe Communiste, Génération.s et Citoyen et du Groupe Ecologiste et Citoyen, le Conseil du 18ème émet le voeu que :y

– la Maire de Paris saisisse la SNCF pour que chaque arbre de la Porte de la Chapelle et de la rue de l’Évangile abattu, trois soient replantés dans le 18ème arrondissement ;

– que la replantation des arbres soit effectué dans un délai maximum de six mois après l’abattage ;

– que les acteurs financiers de ce chantier soient redevables financièrement des dégâts occasionnés sur le quartier si le jugement de cet été venait à condamner de façon définitive le projet du CDG Express